“C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ.” (Col.1:28)
La mission de Paul et sa passion
Paul de Tarse, après sa conversion à Christ, a été appelé et mis à part par Jésus-Christ et Dieu le Père, pour être apôtre et annoncer l’Evangile de Dieu. Jésus-Christ lui avait confié l’évangélisation des incroyants et l’édification des croyants. La mission de Paul était d’annoncer Jésus-Christ, exhorter tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir et instruire tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme devenu parfait en Christ (Col.1:28). Dans le coeur de Paul prévalait une passion: préparer ceux qui étaient “gagnés” à Christ à devenir forts en Christ et les présenter purs devant Lui, irrépréhensibles et sans reproche (Col.1:22). Plus de bébés en Christ flottants et emportés à tout vent de doctrine (Eph.4:14; Héb.5:14) mais des adultes spirituels en Christ, des chrétiens mûrs (Héb.4:2). Notre Seigneur disait: “Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.” (Mt.5:48). C’est pourquoi, toutes les épîtres de Paul étaient destinées aux croyants. Il les exhortait à marcher d’une manière digne de la vocation qui leur avait été adressée (Eph.4:1; 1Th.2:12) et de l’Evangile de Christ, afin qu’ils demeurent fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Evangile (Php.1:27). Il voulait que tous Lui soient entièrement agréables portant des fruits en toutes sortes de bonnes oeuvres et croissant par la connaissance de Dieu (Col.1:10)! Il s’efforçait d’aider les croyants à parvenir à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ (Eph.4:13). Il les exhortait à marcher selon l’Esprit et produire le fruit de l’Esprit, à savoir l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; autrement dit, à leur procurer un approfondissement spirituel!
Chrétiens dans lesquels Christ n’a pas été encore formé
Paul souffrait quand il voyait certains chrétiens rester en arrière, trébuchant et tombant! C’est pourquoi nous lisons dans Gal.4:19 «Mes enfants, pour qui j’éprouve de nouveau les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous». Cela veut dire que, malgré leur foi en Christ, Christ n’avait pas été encore formé en eux! Christ ne régnait pas complètement en eux et ils n’avaient pas encore « embrassé » complètement son enseignement. Pourquoi? Parce que le fruit de l’Esprit leur manquait; les œuvres de la chair dans leur vie les trahissaient: il y avait des oeuvres de la chair telles que l’impudicité, l’impureté, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, l’envie etc. (5:19-21). Paul les avertissait que ceux qui commettaient de telles choses n’hériteraient point le royaume de Dieu. Il leur disait aussi (5:15) «…si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres». Dans le cas des Corinthiens – malgré leur foi en Christ – ils risquaient de mourir spirituellement, à cause des querelles, de la jalousie, des animosités, des cabales, des médisances, des calomnies, de l’orgueil, des troubles et surtout à cause du fait qu’ils ne s’étaient pas repentis (2Co.12:20-21). Ils étaient encore charnels! Ils campaient sur leurs positions…
Dans ces deux cas nous voyons que Paul ‘classait’ certains croyants dans la catégorie des chrétiens où Christ n’avait pas été encore formé en eux! Dans toutes ses épîtres il donne partout des instructions très claires mais surtout dans l’épître aux croyants de Rome: «Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises…… mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des instruments de justice…» (Ro.6:12-14). Et, en poursuivant, il leur dit: «… De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité, pour arriver à l’iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté.» (Ro.6:19). Donc, le but est la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur (Héb.12:14 ; 2Co.7:1; 1Th.4:3; 4:7). Les phrases clés dans ces passages sont: ‘n’obéissez pas à vos convoitises’ et ‘donnez-vous vous-mêmes à Dieu’! L’apôtre concrétise son exhortation concernant une vie digne de leur vocation céleste en leur disant : “Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. ” (Ro.12:1).
La source du problème
J’ai connu des chrétiens sincères et de bonne volonté qui voulaient faire la volonté de Dieu mais ils n’y parvenaient pas! C’est pour cela qu’ils se consacraient un jour et le lendemain, quand ils avaient une chute dans le péché, ils se re-consacraient! Et ce cercle vicieux, ce comportement répétitif destructif, continuait pendant des années. J’ai essayé d’en comprendre la raison. J’ai constaté, à mon grand étonnement, que la réponse était très – très simple: c’était la foi qui y manquait «…sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.» (Héb.11:6). La Bible nous dit: “…Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir.” (Mrc.11:24). La volonté de certains d’entre eux n’avait pas encore mûri…
Ces problèmes sont dus, en partie, à des enseignements et traditions erronés, qui empêchent la foi de fonctionner normalement dans la vie quotidienne. SI la foi ne fonctionne pas bien, à cause des doutes, de péché connu et du désespoir, rien n’est possible dans la vie spirituelle. Bien sûr, la foi ne peut fonctionner bien que sous certaines conditions parmi lesquelles occupent un rôle primordial la bonne conscience et l’esprit qui pardonne!… Est-ce qu’on met de l’eau pure à boire dans un verre sale? Bien sûr que non! “Si j’avais conçu l’iniquité dans mon cœur (péché connu), le Seigneur ne m’aurait pas exaucé”, dit le Psalmiste (Ps.66:18). De même, notre Père céleste ne confie pas la foi à celui dont le cœur n’est pas pur, dont la conscience l’accuse d’un péché connu et/ou d’un esprit qui ne pardonne pas et si l’homme ne désire pas la volonté de Dieu de « tout son cœur » et ne crie pas à Dieu desepérement!
Deux problèmes concrets et de base
Pour rendre le problème du mauvais fonctionnement de la foi plus concret et plus clair je me référerai à deux points qui sont mal compris et mal interprétés et qui causent des dégâts spirituels importants dans notre vie.
1. La peur ou la conviction que nous ne pouvons que chuter dans le péché
Parmi les passages mal interprétés est le suivant: “Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.” (1Jn.1:9). Ce verset veut dire clairement que Christ nous pardonne ET Il nous purifie des péchés qui sont même profondément enracinés dans notre nature ou caractère. Dieu nous renouvelle et nous réforme en purifiant le cœur, de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification (2Co.7:1).
Malheureusement, il y a l’enseignement erroné, que nous ne pouvons que tomber dans le péché ou même dans le même péché parce que nous sommes revêtus de faiblesses et parce que le pouvoir du péché est toujours présent aussi longtemps que nous vivons. Aussi, il y a l’impression erronée que ceux qui enseignent “une vie victorieuse”, à savoir que c’est possible d’être délivré du pouvoir de la chair, de mauvaises habitudes, de passions et de convoitises sont accusés d’enseigner, en réalité, la fausse doctrine de “perfection sans péché.” Cependant, la vérité de Dieu reste: et cette vérité est que la “perfection sans péché” n’existe pas mais que la vie victorieuse est possible et est enjointe. C’est un impératif pour le croyant! Et si c’est un impératif elle est alors d’après la Parole, possible. Dieu peut sauver à l’extrême! Une vie “haut et bas” n’est pas une vie chrétienne normale! Voila une déclaration/description de la vie normale chrétienne: «Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.» (Gal.5:24).
On constate, avec regret, qu’il y ait des gens qui croient que bien qu’ils confessent leurs péchés connus, ils tomberont très probablement encore dans le même péché à cause de leur caractère ou idiosyncrasie ou entourage. Et il se passe selon leur incrédulité! C’est aussi probablement parce qu’ils vivent encore l’expérience des chapitres 6 et 7 de Romains [Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?- (7:24)] et ne se sont pas passés dans l’expérience du chapitre 8 [car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu – (8:14)]. Ils ne sont pas encore débarrassés de leur orgueil, colère, avidité, oeil mauvais, vaine gloire, méchantes critiques etc. Bien sûr, le fait que quelqu’un ait été délivré d’un péché connu ou d’une passion ou d’une mauvaise habitude ne veut pas dire qu’il ne devrait pas prendre garde de ne pas retomber (1Co.10:12).
De plus, il y a de la confusion dans l’esprit de quelques gens entre les expressions “avoir du péché” et “commettre le péché”: La Bible nous apprend qu’il y a du péché en nous sans que nous l’apercevions. C’est pourquoi Job demandait au Seigneur: “Montre-moi ce que je ne vois pas; si j’ai commis des injustices, je n’en commettrai plus” (Job 34:32). Dieu nous tient pour responsables pour un péché connu… Ce n’est pas spirituellement avantageux de demander pardon pour des péchés que nous n’avons pas commis. Au contraire, Dieu commande que nous demandions Son pardon toutes les fois que nous péchons. La tentation n’est pas un péché. Le péché est quand nous succombons à la tentation… Le fait que nous ne luttions pas contre la chair et le sang, mais contre les mauvais esprits dans les lieux célestes signifie que nous devons simplement prendre toutes les armes de Dieu et saisir les ruses de Satan pour pouvoir résister dans le mauvais jour… (Eph.6:10-13)
S’il est vrai que l’homme est faible, il est également et encore plus vrai que Dieu a mis à notre disposition toute la puissance nécessaire pour résister au péché et les tentations du Diable, par lesquelles celui-ci essaye de nous faire chuter et de nous y lier… N’est-ce pas? La grâce que Dieu nous a donnée est plus qu’abondante pour nous aider à vaincre le pouvoir du péché, résister aux tentations et déceler les ruses du Diable. Paul, n’a-t-il pas dit que: «Je puis tout par celui qui me fortifie» (Php.4:13). La Bible dit aussi: « C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. » (Héb.7:25).
Comme il est merveilleux, comme il est encourageant, comme il est réconfortant! Notre Seigneur Jésus-Christ est capable de sauver complètement – à l’extrême – à tous moments et dans toutes les circonstances! C’est en effet de “bonnes nouvelles” pas seulement pour le pécheur, indépendamment s’il soit submergé par le péché, mais aussi pour Ses saints. Oui, pour les croyants, parce qu’indépendamment de combien dramatique et désespérée puisse être leur détresse ou difficulté ou épreuve, JÉSUS a prévu le moyen d’en sortir, afin qu’ils puissent la supporter (1Co.10:3). Cela est vrai non seulement pour le présent mais aussi pour l’avenir, indépendamment de la complexité de nos besoins. C’est pour cela que nous pouvons nous approcher donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins (Héb.4:16). Pourquoi devrais-je alors avoir peur? “Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu. (Ps.42:11).
La fausse doctrine dont nous parlons, qui est largement répandue, rend Dieu faible ou incapable de délivrer notre âme de nos faiblesses et de certains péchés liés à notre caractère tels que la colère, la gloutonnerie etc. De plus, elle donne de la force à notre ennemi !!! C’est une erreur et un piège dus à notre incrédulité. Nous demandons à Dieu de nous pardonner; nous croyons qu’Il nous pardonne mais nous avons peur ou plutôt nous croyons que nous allons tomber encore et encore. Nous ne pouvons pas maintenir la conviction que Dieu peut sauver parfaitement – même au niveau de la maîtrise de la langue – ceux qui s’approchent de Lui par Christ. Nous ne croyons pas, en réalité, que Celui qui nous a appelés est fidèle, et c’est Lui qui le fera (1Th.5:24). Nous nous basons sur nos forces et sur notre expérience du passé. Et à cause de notre incapacité à croire correctement que tout se passe selon notre incrédulité! Cette attitude signifie que nous ne croyons pas la promesse de Dieu que, “Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter.” (1Co.10:13). Donc, quand nous cédons à la tentation c’est notre responsabilité et nous en sommes coupables!
2. L’opinion erronée est qu’il faut nous humilier et nous consacrer chaque jour
Un autre passage mal interprété est: “Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable” (Ro.12:1). À cause du même problème d’incrédulité, nombreux sont ceux parmi les chrétiens qui croient qu’il soit nécessaire de nous re-consacrer à Dieu chaque jour. Que va-t-il se passer si nous oublions et négligeons un jour notre décision de nous consacrer? Arrêtons-nous et pensons: Nous nous offrons nous-mêmes comme un sacrifice vivant sur l’autel de Dieu aujourd’hui; le lendemain nous venons encore nous offrir à Christ à nouveau parce que nous sommes tombés dans un péché ou parce que nous sommes trop zélés. On se demande: puisque nous avons mis et laissé notre “offrande”, à savoir nous-mêmes, sur l’autel de Dieu, hier, comme un sacrifice vivant, comment notre offrande serait-elle encore entre nos mains, aujourd’hui? Dieu a-t-Il accepté notre offrande hier ou pas? Le seul cas où Dieu n’accepte pas ce que nous mettons entre Ses mains est lorsque nous ne sommes pas sincères ou nous ne le cherchons pas de tout notre coeur! Au lieu de se re-consacrer, il serait préférable d’identifier la source du problème. La faiblesse de la chair et notre marche par la “vue” nous font tomber de la position de foi. La Bible pourtant nous dit: «car nous marchons par la foi et non par la vue» (2Co.5:7).
Nombreux sont ceux qui croient qu’il soit nécessaire et spirituellement profitable de se re-consacrer à Dieu chaque jour! Ils se basent surtout sur le verset qui dit: «… Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. » (Lu.9:23). Mais, qu’est-ce que cela veut dire? Répéter la procédure de la consécration chaque jour afin de Le suivre chaque jour? Leur idée, comme ils l’entendent, est très erronée car devenir disciple de Jésus-Christ peut être comparé à un contrat signé entre l’homme et Dieu ou à une inscription à l’Université. Faut-il signer le contrat chaque jour? Faut-il se faire inscrire à l’Université chaque jour?
Un chrétien avec un esprit et un coeur sains demande le pardon toutes les fois qu’il lui arrive de tomber dans un péché (1Jo.1:9). Il ne “renouvelle” pas tous les jours l’alliance qu’il a faite avec Dieu (Ps.50:5), en donnant, par exemple, son coeur à Dieu à nouveau et à nouveau pour qu’il soit né à nouveau et devenir enfant de Dieu… Le chrétien qui a décidé de servir Dieu en devenant – officiellement ou officieusement – un missionnaire, a fait une ‘convention’ avec Dieu; il ne devient pas missionnaire tous les jours… Il ne répète pas cette procédure tous les jours car il est déjà un missionnaire. La seule chose qu’il doit faire est de s’approcher avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans ses besoins (Héb.4:16) et de prier le Seigneur tous les jours – à tout moment – pour qu’Il l’aide à accomplir fidèlement son devoir comme un bon dispensateur (1Co.4:2).
Si vous avez promis le jour de votre mariage d’être fidèle à votre femme tous les jours de votre vie, est-ce que vous lui répétez la même promesse chaque jour? Si vous répétez cette promesse chaque jour, votre épouse finira par vous suspecter… Est-ce que vous lui répétez votre promesse en répétant votre cérémonie de mariage? S’il vous arrive de vous comporter mal vis-à-vis de votre épouse, vous devriez vous humilier et demander qu’elle vous pardonne (même septante fois sept par jour) mais vous ne devriez pas bien sûr répéter votre proposition de mariage ou de la cérémonie du mariage! Et si vous aimez vraiment votre femme (ou la femme son mari) et vous vous êtes vraiment repentis pour votre mauvais comportement, vous ne répéteriez pas votre mauvais comportement. Ce principe est d’application, mutatis mutandis, par rapport à Dieu. Tout comme nous avons donné un jour et à un certain instant notre cœur à Dieu, de la même façon, dans un instant, nous offrons nos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de notre part un culte raisonnable. Et si nous L’aimons vraiment, nous garderons Ses commandements et nous nous comporteront correctement! Et concernant le péché la Bible dit: “Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ.” (Ro.6:11). Cette décision et état de vous considérer comme morts au péché sont reflétés dans la pratique par le verset: “portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps.” (2Co.4:10).
Conclusion: Il faut faire notre devoir chaque jour, porter notre croix ou fardeau chaque jour ou supporter nos épreuves patiemment chaque jour et non pas une fois seulement ou sporadiquement d’une manière héroïque. L’attitude de fidèle exécution de notre devoir est le fruit d’une décision de renoncement ou d’obéissance prise en un instant en vue de suivre Christ d’une manière permanente. C’est une décision motrice! Du moment que vous avez pris la décision devant Dieu, TOUT CE QUI EST EXIGÉ EST DE TENIR VOTRE ENGAGEMENT tous les jours. Il est écrit : «Lorsqu’un homme fera un voeu à l’Eternel, ou un serment pour se lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche.» (No.30:3).
Où en sommes-nous?
Ne trompons-nous pas. La seule chose qui est exigée est de continuer à garder diligemment ce que nous avons promis à Dieu. Christ qui connaît le coeur d’homme n’acceptera jamais la responsabilité d’aider un homme à tenir son engagement, si cet homme n’est pas sincère dans son intention de tenir son engagement! Dieu n’accepte pas de bénir, donner Son Saint-Esprit et le pouvoir contre le péché à des gens irrésolus qui ne seront pas fidèles et qui deviendront des alliés du Diable et du péché un jour et le lendemain ils essayeront d’honorer Dieu des lèvres! Au contraire, quand un homme donne son cœur sincèrement à Dieu, Dieu circoncira son cœur afin qu’il aime l’Eternel de tout son coeur et de toute son âme, afin qu’il vive (De.30:6); Il mettra Sa loi au dedans de lui et l’écrira dans son coeur (Jer.31:33 – Héb.8 :10) et Il mettra Sa crainte dans son coeur, afin qu’il ne s’éloigne pas de Lui (Jer.32:40)! Alléluia!
Que Dieu nous garde de l’incrédulité, de manque de repentance, d’erreurs doctrinales et de faux enseignements! Que Dieu nous donne la passion d’obéir à Sa volonté pour Sa gloire et pour notre bien. Oui, pour que le Saint Esprit puisse nous présenter devenus parfaits en Christ et sans reproche. Amen!
Jean BALTATZIS