Lors de ma récente lecture de la parabole de la veuve – elle importunait le juge inique pour que celui-ci lui fasse justice de la partie adverse –, l’expression, «qu’ils devaient toujours prier et ne pas se lasser» … (Luc 18:1-6 — DRB) m’a profondément interpellé. Elle a d’autant plus capté mon attention qu’elle invite l’homme à être toujours et, à tout moment, dans un esprit de prière et de dépendance… J’ai immédiatement écrit ce bout de prière dans mes notes: «Pardonne-moi, Seigneur…!». Le Seigneur savait bien ce que je voulais Lui dire… En poursuivant ma lecture, j’ai été étonné par le verset 18:7 qui dit: «Et Dieu ne ferait–il point justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et il use de patience avant d’intervenir pour eux?» (DRB). Mon esprit s’est arrêté sur la phrase «il use de patience avant d’intervenir pour eux»! Je comprends bien l’implication de ce propos biblique: Bien qu’Il use de patience avant d’intervenir pour eux, Dieu finira par leur faire justice! Alors, je me suis dit en moi-même: «Jean, cherche à trouver la raison pour laquelle Dieu use de patience et de longanimité envers toi avant d’intervenir en ta faveur!» Je me suis alors rappelé le verset suivant: «Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance?» (Ro.2:4). «Trouve, Jean, la raison pour laquelle le Seigneur use de patience et/ou de longanimité avant d’intervenir!» Cette interpellation a suscité en moi une série d’interrogations: Que Dieu me demande-t-il? Qu’attend-Il de moi? Quelles conditions devrais-je remplir dans ma vie pour que Dieu exauce ma prière et qu’Il intervienne en ma faveur? Attend-Il, de ma part, de l’insistance dans la foi – parce que la vraie foi insiste – ou de la sincérité dans ma requête? Devrais-je peut-être me repentir de quelque chose, avoir de la compassion pour ceux qui souffrent, user de la patience pour supporter ceux qui sont difficiles, démontrer de la compréhension envers tous ceux qui en ont besoin ou même pardonner à tous ceux qui m’ont offensé? Quoi, Seigneur? Car il est écrit que nous avons besoin de patience ou de persévérance afin que nous obtenions, APRÈS AVOIR ACCOMPLI la volonté de Dieu, ce qui nous est promis (Héb.10:36). N’est-ce pas la raison pour laquelle, en terminant cette parabole, Jésus a dit: «Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?» La vraie foi insiste… (1Th.5:16-18; Mt.7:7-11), a de la patience… et persévère. N’est-ce pas? Aussi, est-il écrit: «Dieu ne ferait–il point justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit!»?

Jeune et nouveau converti, j’essayais de mémoriser de belles expressions de la Bible. Je les combinais, j’essayais d’en faire une sorte de montage pour prononcer de belles et impressionnantes prières. Souvent, dans cet effort ‘littéraire’, je perdais ou ratais la cible de ma prière, de ma requête. Le Seigneur ne tarda d’ailleurs pas à m’interpeller et à me montrer que je faisais fausse route… Dieu ne regarde ni au caractère pompeux des mots, ni à la variété d’expressions, ni à la «longueur» de nos prières, mais à la sincérité et au dévouement de notre cœur. Quelqu’un a dit: «La clef ouvre la porte, non pas parce qu’elle est dorée mais parce qu’elle va parfaitement à la serrure.»

L’Éternel m’a appris à m’approcher de Lui comme un petit enfant et à être direct dans mes requêtes! Il me faut Lui demander clairement, sans détours et sans profusion de paroles vaines, ce que je désire obtenir de sa part tout en Lui «rappelant», comme un petit enfant, Ses promesses! IL m’a appris à aborder directement, après quelques mots de remerciements et de louange provenant spontanément de mon cœur, l’objet de ma prière: Lui dire ce que j’attends et ce qu’IL a promis dans Sa parole. Les anglophones disent, «Be yourself»! J’avais la fausse idée que ma spiritualité dépendait de ma manière de prier, alors que ma spiritualité ne dépendait, en fait, que de mon amour et de mon dévouement pour Dieu, de mon obéissance à ses commandements et de ma sanctification. C’est cela la volonté de Dieu… (1Thes.4:3) Cela aurait comme résultat une adoration raisonnable et continuelle… (Rom.12:1-2).

Et que dirions-nous de ceux qui, dans leurs prières, empruntent des paroles et des expressions religieuses les uns aux autres? A ce sujet, voici ce que dit Jérémie de la part de Dieu: «C’est pourquoi voici, dit l’Éternel, j’en veux aux prophètes qui se dérobent mes paroles l’un à l’autre.» IL m’a aussi appris que les retards de Dieu ne constituaient point un refus mais un test de ma volonté d’insister sur ma demande: allais-je me décourager et me lasser? Ces retards avaient pour finalité le développement de ma foi. IL voulait savoir – ou plutôt que moi-même je sache – si le zèle, la sincérité et la ferveur nécessaires existaient dans mon cœur! Si j’insistais, cela signifiait que j’avais foi dans Ses paroles et confiance en Son caractère car la prière sans foi est infructueuse! La vraie prière attend toujours des réponses. La sincérité est la principale condition requise dans chaque rapprochement avec Dieu qui veut que la vérité soit au fond du cœur (Ps.51:6). Dieu déteste l’hypocrisie, le mensonge et la supercherie. Est-ce que je croyais qu’IL m’accorderait l’objet de ma demande ou pas? Durant Son silence, je me posais beaucoup de questions sur l’état de mon âme, de mes voies et de mes désirs cachés. IL m’a aussi enseigné l’intégrité par l’intermédiaire des deux cas de figure:

a) certaines personnes priant pour leur guérison ou pour leur délivrance ne visaient le recouvrement de leur santé ou l’obtention de leur délivrance que pour la satisfaction de leurs propres convoitises ou projets, et non pas pour pouvoir servir Dieu et leurs semblables, en d’autres mots, pour continuer leur vie comme auparavant: «Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions.» (Jaq.4 :3); et

b) les autres, prétendant vouloir recouvrer leur santé, aimeraient au fond se présenter comme des victimes des tiers et, ipso facto, ne rien faire et être servis par d’autres…

Dieu qui nous a donné des oreilles pour écouter, peut nous écouter; Dieu qui nous a donné des yeux pour voir, peut nous voir; Dieu qui nous aime et qui a promis de nous écouter, va nous écouter; Dieu qui nous a donné de l’intelligence et certaines autres capacités mentales, Lui qui est Omniscient, ne peut être trompé par personne! Il connaît la qualité de notre prière! Beaucoup de nos prières, soit en église soit en privé, manquent le plus souvent de ferveur. Et quand je dis ‘ferveur’ je ne veux pas dire des grands cris, des tremblements de mains, des alléluias, d’éloquence, de parler en langues etc. mais j’entends de la compassion et de la sincérité. John Bunyan a écrit: «Il est préférable quand tu pries, de prier de ton cœur sans mots que de prier avec des mots sans coeur”.

Il nous est souvent demandé de prier pour telle ou telle personne. Après avoir prié, nous oublions complètement son problème. Pourquoi? Parce que notre cœur n’était et n’est pas là-dedans. Nous avons ignoré et négligé ce qui est écrit dans cette parabole: «… qui crient à lui jour et nuit»! Prions-nous, crions-nous, pleurons-nous, pour nos problèmes et pour les problèmes des autres JOUR et NUIT? Prions-nous dans un esprit de foi selon l’exhortation d’Hab.2:3, “Car la vision est encore pour un temps déterminé, et elle parle de la fin, et ne mentira pas. Si elle tarde, attends–la, car elle viendra sûrement, elle ne sera pas différée.” (DRB).

J’ai des raisons valables de ne pas être d’accord avec la manière dont certains croyants prient «massivement» pour les malades. Un peu d’huile ou même sans huile et quelques paroles et on se précipite à répéter la même procédure d’une personne à l’autre… Un rituel en série! Reste à savoir si l’on applique ainsi cette ordonnance de Dieu contenue dans l’épître de Jacques: «Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez DONC vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace.» (5:14-16). Seul le Seigneur sait combien de fois cette procédure prescrite d’appeler les anciens de l’église n’est pas suivie, combien de fois nos prières ne sont pas des prières de foi, combien de fois la confession des péchés des uns aux autres et la réconciliation n’ont pas eu lieu d’avance, combien de fois la prière n’est pas une prière fervente et combien de fois celui qui prie pour le malade n’a pas mis en ordre sa propre vie spirituelle avec le Seigneur, avec son conjoint, etc.! La prière du JUSTE sera exaucée, «Car les yeux du Seigneur sont sur les justes et ses oreilles sont attentives à leur prière, mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.» ! (1Pie.3:12). J’ai de bonnes raisons de croire que si certains “malades” sont guéris, délivrés ou spirituellement réveillés, cela n’est pas tellement dû à celui qui a prié pour les malades mais au désir sincère et fervent du “malade” d’être secouru. Le Seigneur miséricordieux répond à ce désir par Sa grâce!

Il serait très utile d’ajouter à ce point la parabole du pharisien et du publicain. Seul le publicain, se tenant loin, ne voulait même pas lever les yeux vers le ciel, mais se frappait la poitrine, disant, ‘O Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur’! Seul le publicain descendit en sa maison justifié…, «guéri», «délivré» ou «spirituellement réveillé» (Luc 18:9-14).

Si la procédure suivie était la bonne, n’y aurait-il pas plus de bénédictions tangibles, ainsi qu’une augmentation de témoignages de guérisons poignants? JE NE METS PAS TOUS LES CAS DANS LE MÊME PANIER, JE SUIS CONSCIENT DE L’EXISTENCE D’EXCEPTIONS!

Que de fois n’attendons-nous pas en vain la bénédiction du Seigneur! Combien de fois ne faisons-nous pas comme Saul qui disait à Samuel qu’il avait exécuté le commandement du Seigneur alors qu’il l’avait transgressé! (1Sam.15:13)? Combien de fois, tandis que nous élevons nos mains, le Seigneur ne détourne-t-il pas ses yeux de nous car il y a de l’amertume dans nos cœurs ou des mensonges qui sont exprimés d’une manière qu’envieraient même les meilleurs diplomates? Que de fois le Seigneur n’a-t-il pas honte de nous parce que nous ne respectons pas nos promesses envers Lui ou envers nos prochains tant dans leur fond que dans leur forme? Et que dirions-nous d’un esprit qui ne pardonne pas? Les prières de ceux qui volent Dieu de ses dîmes seront-elles exaucées? (Mal.3:8). Est-il écrit en vain: «Si j’avais regardé l’iniquité dans mon coeur, le Seigneur ne m’aurait pas écouté»? (Ps.66:18). La parole de Dieu nous dit: «La prière fervente du JUSTE a une grande efficacité.» Cette parole signifie que seule la prière de celui qui a été justifié par le sang de Jésus-Christ et qui mène une vie juste a une grande efficacité! Cette vérité n’annule pas le principe éternel que «…QUICONQUE invoquera le nom du Seigneur sera SAUVÉ». (Joël 2:32; Ac.2:21 et Ro.10:13). Que le Seigneur nous aide à comprendre la différence!

Très souvent, pour ne pas dire trop souvent, les requêtes ne concernent que des demandes pour la guérison du corps. Ces prières sont louables! Il y a pourtant beaucoup de personnes au sein de nos églises qui sont psychiquement et/ou émotionnellement malades! En outre, combien d’âmes sont spirituellement soit profondément endormies soit captivées par l’anxiété et les soucis de chaque jour! Mais si nous cherchons premièrement le royaume et la justice de Dieu, toutes les bénédictions nous seront données par-dessus (Mt.6:33), y compris la guérison (Mal.4:2). Cette promesse de Dieu se réalise, sauf si Dieu en décide autrement pour Ses raisons à Lui. Ce fut le cas de l’apôtre Paul.

Très souvent, nous négligeons de prier pour que le Seigneur envoie des moissonneurs à la moisson (Mt.9:38 et Luc 10:2); pour ceux qui nous gouvernent (1Tim.2:1); pour que l’Église devienne une louange sur la terre (Esa.62:7); pour que le Seigneur ouvre des portes pour le ministère de la parole (Col.4:3); pour les chrétiens persécutés et même pour leurs persécuteurs; pour ne pas entrer dans les tentations ou épreuves; pour l’œuvre de sanctification dans notre vie; pour que nous menions une vie tranquille et paisible, afin que Sa parole puisse avoir un libre accès dans le monde; pour qu’il y ait de la vraie réconciliation au sein des familles divisées et des églises divisées; pour que nos pays soient débarrassés des traditions religieuses fausses et erronées; pour la plénitude du Saint Esprit (Luc 11:13); et pour que le Seigneur détruise les œuvres du Diable!

En clôturant ce court message, je veux y ajouter ou plutôt répéter une chose en ce qui concerne les chrétiens: Je ne crois pas en la guérison et en la délivrance de ceux qui n’ont pas mis leur vie en ordre devant le Seigneur: “Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts. Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.” (1Co.11:28-32).

Je crois que, normalement, si nous ne confessons pas nos péchés et que si notre conscience nous condamne nous ne serons ni guéris ni délivrés par le Seigneur, sauf si la guérison ou la délivrance sert au salut d’un incroyant ou à d’autres raisons qui nous sont inconnues mais qui font partie des jugements insondables et des voies incompréhensibles de la volonté de Dieu. En d’autres mots, je ne crois pas que le Seigneur nous exaucera si nous ne cherchons pas, en premier lieu, Sa justice et Son royaume. Bien entendu, il est clair également que certaines maladies ne sont pas la conséquence du péché. Que dirions-nous pour des personnes qui vivent dans des péchés connus ou cachés et qui jouissent d’une bonne santé (Ps.73) ou pour des enfants innocents qui sont atteints de maladies graves etc., etc.? Le Seigneur connaît le quoi et le pourquoi! C’est Dieu qui règne! Néanmoins, il faut reconnaître humblement que les maladies de beaucoup de personnes sont le résultat de leur état spirituel. Elles moissonnent maintenant le mal qu’elles ont «semé» ou leurs mauvais choix qu’elles ont faits dans la vie … En principe, je ne crois pas que nous pouvons être agréables à Dieu si nous n’appliquons pas la procédure prescrite par Dieu dans Jaq.5:14-16 et 1Jean 3:20-21 que nous avons déjà mentionnée!

Que Dieu nous donne l’esprit de discernement, à savoir, quand il faut insister par la foi dans la prière et quand il faut remettre, en toute confiance, tout entre les mains du Seigneur Jésus-Christ et laisser tout LÀ sans nous inquiéter de rien (Philp.4:6-7 et Ps.37:4-5): Il n’y a pas de meilleure prière que celle qui provient du fond de notre cœur et qui est en conformité avec la prière que notre Seigneur nous a enseignée: «Que ta volonté soit faite»! Que le Seigneur dirige nos cœurs à avoir du zèle, et non de la paresse, être fervents d’esprit, servant le Seigneur, réjouissant en espérance, être patients dans l’affliction, persévérants dans la prière (Rom.12:1-2). La parole de Dieu nous confirme que quand Ses paroles demeurent en nous (Jean 15:7), et si nous nous donnons nous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que nous étions, et offrons à Dieu nos membres, comme des instruments de justice (Rom.6:13), il n’y aurait que des bénédictions! Sa parole, nous console aussi en nous rassurant que même si …nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières, mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables; et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints (Rom.8:26-27). Que Dieu nous aide à transformer la Bible en prière, à comprendre que la prière n’est pas un acte mais une attitude ainsi qu’une position d’abandon de nos buts, de nos projets et surtout de notre volonté entre les mains de notre Dieu juste et miséricordieux!

 

Jean BALTATZIS

baltatzis@skynet.be

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Από Γιώργος Οικονομίδης

Γεννημένος τό 1960, ο Γιώργος Οικονομίδης ασχολήθηκε με διάφορες εργασίες ώς πρός τό ζήν. Τό έτος 1988 ο Λόγος του Θεού, η Αγία Γραφή, μπήκε πλέον στην ζωή του και -συγκρίνοντας την Αγία Γραφή με την θρησκεία- του ετέθη στην ψυχή του τό μεγαλύτερο ερώτημα... "ΘΡΗΣΚΕΙΑ ή ΧΡΙΣΤΟΣ"; και έκτοτε, εφόσον επέλεξε τόν Χριστό, παρέδωσε την καρδιά του στόν Κύριο και Σωτήρα του Ιησού Χριστό, όπου και Τόν υπηρετεί από τότε με ποικίλους τρόπους, όπως: Αρθρογράφος σε εφημερίδες με δική του μόνιμη στήλη και, εκφωνητής επί τριετία σε Χριστιανικό Ραδιοφωνικό Πρόγραμμα του εξωτερικού (στην Ελληνική γλώσσα), όπου συνεχίζει επί σειρά ετών την διακονία του στό διαδίκτυο με την Χριστιανική Ιστοσελίδα του "sporeas.gr", καταναλώνοντας με αγάπη την ζωή και τόν χρόνο του στό έργο αυτό. Για 15 περίπου έτη εργαζόταν την επιχείρηση του στό εξωτερικό, όπου με την Χάρη και την βοήθεια του Θεού την ξεκίνησε από τό "μηδέν". Τό έργο του Θεού συνεχίζεται ανά τόν κόσμο και ο Γιώργος Οικονομίδης καταναλώνεται στό να συμβάλει στό οικοδόμημα αυτό ανάμεσα στους Έλληνες συμπατριώτες του και όχι μόνον, παρουσιάζοντας την αλήθεια του Ευαγγελίου ενάντια στό ιερατικό κατεστημένο που αρέσκεται στό καλλιεργημένο ψεύδος.