Chapitre 6, Suite du Chapitre 5
“Paroles enseignées par l’Esprit” (1Cor.2:13)
Un ministère par courriel pour la Gloire de Dieu.
Une série d’études bibliques sur
LE SALUT EN CHRIST
ET
LA QUESTION DE LA SÉCURITÉ ÉTERNELLE DU CROYANT
PARTIE A’: LE SALUT EN CHRIST (#5)
LA VIE SPIRITUELLE NORMALE
Introduction
Mon but dans cette série est d’expliquer pourquoi je crois que ces deux positions sont correctes sous certaines conditions. Je crois fermement que la Bible parle à la fois sur la sécurité et la non sécurité du croyant. Je n’ai jamais compris pourquoi les gens prennent obstinément l’une ou l’autre position. La Bible contient les deux cas selon la position du cœur (de la volonté) du croyant et de sa marche avec Dieu. Beaucoup de bruit pour rien ! Tout dépend du choix de notre cœur (de notre volonté), de nos décisions et de notre marche ! TOUT DÉPEND DE LA SORTE DE CROYANT DONT NOUS PARLONS. La façon dont je l’exprime peut être facilement comprise, mais la compréhension des causes qui font la différence entre les croyants n’est pas évidente et cela ne va de soi !
Ce point sera traité dans les chapitres suivants. Il y a inévitablement quelques répétitions, comme je l’ai déjà mentionné, tant dans les chapitres précédents que dans les études précédentes et dans les chapitres qui suivent. Avant de commencer d’exposer ma position, je juge nécessaire de faire une description:
a) de la racine du péché, et
b) de la vraie vie chrétienne.
(Une très courte parenthèse : Un cher frère en Christ m’a posé la question suivante : « Mais à qui envoies-tu ces messages ? » Voilà ma réponse : « A des croyants et à des non croyants ! Chacun peut prendre ce dont il a besoin ! »).
1. La racine du péché
Si nous examinons avec attention la racine des péchés particuliers, en général, nous trouverons que les péchés sont dus, en réalité, à l’incrédulité ou au manque de foi. Mentionnons quelques exemples :
- Celui qui dit un mensonge, le dit pour se protéger physiquement ou pour protéger sa dignité des conséquences d’un mauvais acte ou pour couvrir un mensonge antérieur. Pour réussir donc son but illégitime, il recourt à un mensonge et essaie de se cacher derrière ce mensonge. Pourquoi ? S’il croyait que Dieu honorerait sa véracité et qu’Il trouverait la manière pour le protéger et lui procurer tout ce dont il avait besoin, il n’aurait pas eu recours à ce mensonge. Par conséquent, les mensonges sont le produit de l’incrédulité.
- Quelqu’un commet un vol. Pourquoi ? Pour satisfaire un besoin réel ou imaginaire, ou encore pour satisfaire son avarice ou sa convoitise. S’il croyait que Dieu l’aime et qu’Il veut – sans aucun doute – prendre soin de tous ses besoins et qu’IL ne le laisserait pas ou ne l’abandonnerait pas, étendrait-il sa main pour prendre quelque chose qui ne lui appartenait pas ou être conduit à l’avidité ? Par conséquent, les vols sont le produit de l’incrédulité.
- Pourquoi l’homme vit-il dans l’anxiété du lendemain, dans la peur et dans le désespoir? N’est-ce pas à cause de son manque de foi ? Avez-vous jamais vu de telles personnes ? Moi j’en ai vues… Elles vivent déjà dans l’Enfer dès maintenant !
À ce point, un autre péché très grave doit être mentionné, qui est causé par notre incrédulité ou manque de foi et qui est à la racine de la racine du péché: « Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils » (1Jean 5:10). Remarquez, svp, les deux versets : « Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi » (Jean 16:8-9). Maintenant, voyons quelles sont les…
2. Conséquences pratiques de la foi et de l’obéissance
La première conséquence pratique du vrai salut est de s’éloigner du péché et la deuxième conséquence est de continuer à s’éloigner du péché! « […] Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; […] Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. Celui donc qui rejette ces préceptes ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Saint-Esprit » (1Th.4:2-8). Il n’y a pas de salut sans sanctification, et une pure et sainte vie ! La troisième conséquence pratique c’est que Dieu donne le Saint-Esprit à ceux qui Lui obéissent (Ac.5:32). Il accomplit leurs désirs saints pour leur progrès spirituel et leur utilité, lesquels deviennent manifestes ! L’homme, afin de progresser spirituellement dans la justice et porter du fruit dans la sanctification, doit se convertir continuellement à Dieu de tout son cœur en se présentant à Dieu comme un sacrifice vivant comme il est écrit dans la Nouvelle Loi de Dieu, le Nouveau Testament. Oui, progresser spirituellement par une consécration « une-fois-pour-toutes » à Dieu et par un renouvellement constant de son esprit ! Et ailleurs Dieu dit : « maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté » (Rom.6:19-23 et Rom.121-3). Quand cette condition est accomplie et continue à être accomplie, alors l’homme, et alors seulement, devient « un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne œuvre ». Donc, en plus de son salut, Dieu rend Ses élus utiles dans l’œuvre de Dieu.
Les activités religieuses ou celles de l’église sont bonnes et louables, mais ce qui compte devant Dieu ce n’est pas ce que nous faisons pour Dieu mais ce que nous faisons avec Dieu et tout particulièrement ce que nous sommes pour Dieu. Lorsque nous vivons dans le péché, dans des compromis douteux ou lorsqu’il y a un péché non confessé ou que notre frère a quelque chose contre nous de façon justifiée, est-il possible à Dieu de bénir nos œuvres ou activités dans le ministère? La Bible dit, « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? [ …] » (1Cor.6:9) et que « […] si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux » (Mt.5:20).
Examinons maintenant l’expression… «Vases d’honneur et vases d’un usage vil ».
3. Vases d’honneur et vases d’un usage vil (remarques générales)
Le verset 2Timothée 2:20 parle de « vases d’honneur et de vases d’un usage vil ». La première chose qu’on doit dire est que les vrais croyants sont des vases de terre – même s’ils brillent comme de l’or, de l’argent ou pas. En effet, les croyants même lorsqu’ils portent le trésor divin restent ‘des vases de terre’ afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à eux (2Cor.4:7). De plus, il faut dire que Dieu, le divin potier, dans Sa souveraineté, a le pouvoir sur l’argile; pour faire de la même masse un vase d’honneur, puis un vase pour un usage vil ! Le mot « usage vil » ne signifie pas « rejet » mais aptitude pour un certain genre d’usage banal. Cela ne veut pas dire inutile !
Beaucoup sont ceux qui comprennent ce verset comme signifiant la purification de l’Eglise. Sans aucun doute, il peut s’appliquer à la purification de l’Église de personnes semant l’erreur ou de mauvais ouvriers, mais il fait référence principalement à la purification personnelle: « Si donc quelqu’un se conserve pur, (se purifie) SOI-MÊME ». Il ne dit pas « purifie ou assainit l’Église » mais « s’il se conserve pur ou purifie SOI-MÊME. » Cet homme doit s’éloigner de toute sorte d’iniquité. Alors, et alors seulement, il peut devenir un vase d’honneur ! Bien sûr, lorsqu’une église est déshonorée par des gens qui transmettent des erreurs doctrinales et mènent une vie de péché ou vivent dans le désordre, si l’Église est polluée par des erreurs pernicieuses et condamnables concernant la doctrine de la foi, et si cette Eglise est purgée de telles personnes, il n’y a aucun doute qu’elle sera sanctifiée et utile à son maître, propre à toute bonne œuvre, pour l’usage du Maître… Dieu honorera cette église… Ce principe est aussi valable pour les États et les Gouvernements… Examinons soigneusement ce point de purification sur la base du verset : « Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2Cor.7:1).
4. Vases d’honneur
Dans une grande maison, dit Paul, en comparant l’Église du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité, avec une grande maison (1Tim.3:15), il y a une variété de vases de matières différentes pour des usages différents: quelques-uns de grande valeur pour des usages honorables, et les autres de moindre valeur pour des usages non honorables, pour des usages quotidiens, banals ou vils. Le mot « vases » correspond à nous, les « croyants ». Quelques-uns sont d’or, ou d’argent, ou de porcelaine, ou de cristal, et sont prévus pour être utilisés dans les réceptions ou les banquets, et les autres sont d’argile ou de bois ou de plastique pour un usage quotidien banal. Si le Premier ministre ou le Roi de ce pays vous rend visite, vous n’utiliserez pas des assiettes et des gobelets en plastique, mais les meilleurs et les plus précieux vases que vous possédez pour le servir et l’honorer. Donc, il y a dans les églises locales des croyants qui sont comparables à de l’or ou à de l’argent à cause de leur excellence. Ils ont beaucoup de talents, des dons et des capacités, des diplômes et des doctorats en sciences ou en théologie; ils sont intelligents, éloquents, connaissent beaucoup de langues, ont peut-être beaucoup d’argent et sont d’origine noble ! Ils brillent comme de l’argent ou de l’or, et leur présence dans l’église leur donne de la célébrité et de l’éclat. Si ces personnes ont la pureté nécessaire aussi bien dans leur doctrine que dans leur vie quotidienne avec de la solidité en plus, ils sont vraiment des « vases » d’or ou d’argent, conçus pour un service honorable et à l’honneur du Christ ! MAIS que devrions-nous dire à leur sujet si, malgré tous leurs talents, leurs dons, et leurs diplômes, etc., leur doctrine et leur vie ou leur attitude n’étaient pas pures ou dignes d’être recommandées ? A quoi cela sert-il de prétendre d’être rempli du Saint-Esprit si les choses qui chagrinent l’Esprit ne les chagrinent pas ? Ils ne peuvent pas servir le Seigneur, EN RÉALITÉ, malgré leurs talents, leurs dons, etc.… « J’aurai les yeux sur les fidèles du pays, pour qu’ils demeurent auprès de moi; celui qui marche dans une voie intègre sera mon serviteur », dit le Seigneur (Ps.101:6) ! Le prophète Jérémie dit : « Lave ton cœur de l’iniquité, Jérusalem, afin que tu sois sauvée! […] » (Jér.4:14).
5. Vases à usage vil
Dans les églises locales, on trouve des personnes sans réputation, sans talents et sans dons apparents, sans éloquence, sans argent, sans diplôme, sans connaissance de langues étrangères, d’origine et de situation humbles, sans haute position sociale et sans célébrité, etc. Quelques-unes sont même de pauvres réfugiés politiques ou économiques. Ils ressemblent à des vases faits de bois ou d’argile ! S’ils sont purs et aiment le Seigneur avec tout leur cœur, qu’est-ce qu’ils sont ? Est-ce qu’ils ne sont pas des vases sanctifiés donnant de l’honneur à leur Maître Céleste, propres à toute bonne œuvre ? Cependant, si de tels vases n’ont pas de vie pure et sont de mauvais caractère, est-ce qu’ils sont utiles, propres à l’usage du Maître ? Bien sûr que non, à moins qu’ils ne se purifient.
6. Comment tous les vases peuvent-ils devenir utiles pour le Maître ?
Nous concluons, par conséquent, qu’un croyant ne peut pas devenir un vase d’honneur, propre pour l’usage de son Maître, sans qu’il ne se purge de péchés connus et des iniquités commises en faisant de saintes offrandes (Ex.28:38). Chaque vase doit être pur pour être utile !
Remarquez s’il-vous-plaît, selon Actes 6:3, que même ceux qui servent aux tables doivent être pleins d’Esprit Saint et de sagesse… Notez aussi le verset suivant : « Ote de l’argent les scories, et il en sortira un vase pour le fondeur » (Prov.25:4).
Jean BALTATZIS
A suivre…